La seizième session de formation des magistrats des juridictions membres de l’Association Africaine des hautes juridictions francophones (AA-HJF) a ouvert ses travaux ce mardi 06 novembre 2024. C’était à l’Ecole Régionale Supérieur de la Magistrature (ERSUMA) à Porto-Novo.
Ce creuset africain francophone d’échanges des bonnes pratiques juridiques et judiciaires est un rendez-vous déchange de perfectionnement des capacités des hommes et femmes qui œuvrent quotidiennement à l’enracinement de l’Etat de droit en Afrique francophone. Une rencontre de recyclage périodique qui permet de poursuivre l’œuvre de construction d’un espace intégré avec un langage juridique et judiciaire harmonisé dans l’espace francophone.
Le président de la Cour suprême du Bénin, président du conseil d’administration de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF) se réjouit de cette initiative qui réunit chaque année au Bénin ces éminents femmes et hommes de droit de l’espace francophone. Pour Victor Dassi ADOSSOU, les sociétés africaines sont confrontées à nombreux défis, à des enjeux que tient en main le juge. Il rappelle que le dialogue et les échanges instaurés entre les juges avec les acteurs praticiens du droit et les universitaires participent de la construction harmonisée du raisonnement juridique propre à l’espace francophone.
Une soixantaine de hauts magistrats africains francophones venus des juridictions de cassation , des cours administratives, constitutionnelles, communautaires, financières et des comptes seront nourris des différentes communications des différents communicateurs au nombre desquels monsieur Guillaume GOULARD , conseiller d’Etat au conseil d’Etat de France, monsieur Sébastien LEPERS , conseiller à la Cour des comptes de France , monsieur Edouard ROTTIER , conseiller référendaire à la Cour de cassation de France , madame Dandi GNAMOU , professeur titulaire de droit publique, présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, monsieur Jean – Paul JEAN , président de chambre honoraire à la Cour de cassation de France.
Le ministre de la justice, à travers son représentant pense que, marquer une pause afin de jeter un regard critique et prendre la mesure des bonnes pratiques juridiques et judiciaires dénote de la vivacité des principes d’une justice indépendante. A cet effet la justice doit veiller au respect du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs et de l’équilibre des pouvoirs. Cette session de formation vient donc à point nommé et permettra de jeter un regard scientifique et critique sur les différentes pratiques des divers ordres de juridictions de différents Etats.
Celle.Com. Cour suprême du Bénin / Secr2tariat Général AA-HJF
QUELQUES IMAGES DE L'EVENEMENT